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Podcast #18 – De la marque au récit vidéo : maîtriser le storytelling sur les réseaux sociaux

Aujourd’hui pour se démarquer et se faire aimer, le storytelling n’est plus une option pour les marques : c’est une nécessité. Mais raconter une histoire, une vraie, qui touche, qui engage, qui reste en mémoire, demande plus qu’une belle image ou une vidéo bien montée. Cela demande une vision, une stratégie, une cohérence.

Découvrez dans ce nouveau podcast, en collaboration avec Olivier Poulet, fondateur de l’agence créative Better Stronger Studio, on explore ensemble comment le storytelling de marque s’incarne en vidéo, et comment l’adapter aux différents réseaux sociaux.

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Qu’est-ce que le storytelling de marque et pourquoi est-il   essentiel  en vidéo ?

Le storytelling : bien plus qu’un discours marketing

Le storytelling de marque consiste à raconter une histoire cohérente, sincère et incarnée autour de l’identité, des valeurs et de la mission d’une entreprise.
C’est ce qui permet à une marque de s’éloigner d’un discours uniquement commercial, de se connecter émotionnellement à ses publics, et de construire une relation de confiance dans la durée.

Contrairement à une campagne publicitaire éphémère, le storytelling s’inscrit dans le temps. Il donne du sens aux prises de parole, crée un univers, une tonalité, une mémoire collective autour de la marque.

Pourquoi la vidéo en décuple l’impact ?

La vidéo est aujourd’hui le support le plus engageant : elle capte l’attention, transmet des émotions, et laisse une impression durable.
C’est le média qui permet de faire vivre le storytelling dans toutes ses dimensions : visuelle, sonore, narrative, rythmique.

Comme le dit Olivier Poulet :

“Quand on entre en vidéo, ce sont tous les curseurs de la marque qui s’animent.” Olivier Poulet

Une couleur, une musique, un rythme de montage, un ton de voix… Tout participe à raconter quelque chose.
Et cela se ressent dans les campagnes qui marquent. C’est pour cela que tout doit être réfléchi en amont quand on se lance en vidéo. Quelle est l’iconographie que je peux utiliser ? Quel est le ton que je souhaite abordé ? Quel style graphiques je peux ajouter ? Tout cela fera transparaitre votre marque à travers toute les vidéos pour vous rendre identifiable.

L’exemple fort : la campagne “Run like a girl” de Always

Dans cette vidéo de la marque Always, des jeunes filles et garçons sont invités à “courir comme une fille”. La majorité le fait en mimant une attitude faible ou maladroite. Puis la caméra interroge des filles plus jeunes qui, elles, courent franchement, sans caricature.

La force de cette campagne ? Elle pointe du doigt un stéréotype profondément ancré, et envoie un message fort : être une fille, ce n’est pas être faible.
Always ne parle pas de serviettes hygiéniques, elle parle de respect, de puissance, d’identité.
👉 Video « Run like a girl »

Cette vidéo est un cas d’école : elle montre comment une marque peut se repositionner grâce à un storytelling fort… et marquer les esprits durablement.

Sur les  réseaux sociaux , comment rester connectés aux usages sans se renier ?

L’écart entre discours institutionnel et usages numériques

Les entreprises investissent parfois beaucoup pour définir leur positionnement de marque, réfléchir aux valeurs qu’elles souhaitent transmettre, et ce qui fait leur ancrage.
Mais dès qu’il s’agit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, tout devient plus complexe. On entre dans l’instantané, dans la vidéo courte, dans les formats « snackables ». Et l’équipe communication se retrouve à devoir traduire un récit institutionnel dans un langage plus léger, plus codé, parfois plus jeune.

C’est là que se crée un décalage. Certaines entreprises n’osent pas s’approprier les codes des plateformes de peur de « dénaturer leur marque ». D’autres se lancent sans filet et perdent leur cohérence.

Adapter sans trahir : un équilibre subtil mais possible

Le message d’Olivier est clair : les codes évoluent, mais les valeurs restent.
Ce n’est pas parce que le ton est plus rapide, plus léger ou plus visuel que le fond doit être vidé de sens.
L’enjeu est de transposer le storytelling existant dans le bon format et le bon ton.

L’exemple fort : la campagne “Run like a girl” de Always

Dans cette vidéo de la marque Always, des jeunes filles et garçons sont invités à “courir comme une fille”. La majorité le fait en mimant une attitude faible ou maladroite. Puis la caméra interroge des filles plus jeunes qui, elles, courent franchement, sans caricature.

La force de cette campagne ? Elle pointe du doigt un stéréotype profondément ancré, et envoie un message fort : être une fille, ce n’est pas être faible.
Always ne parle pas de serviettes hygiéniques, elle parle de respect, de puissance, d’identité.
👉 Video « Run like a girl »

Cette vidéo est un cas d’école : elle montre comment une marque peut se repositionner grâce à un storytelling fort… et marquer les esprits durablement.

Quel  storytelling  vidéo adopter selon TikTok, Instagram ou LinkedIn ?

La grande erreur serait de créer une seule vidéo et de la publier telle quelle sur toutes les plateformes. Chaque réseau a ses codes, son public, son mode de consommation.
Ce qui fonctionne sur TikTok ne sera pas pertinent sur LinkedIn, et inversement.

TikTok : captiver dès la première seconde

Sur TikTok, l’utilisateur scrolle à grande vitesse. Le contenu doit accrocher immédiatement : un plan fort, une phrase choc, un mouvement inattendu.
Le récit doit être condensé, émotionnel, souvent humoristique ou dramatique.
C’est l’idéal pour un storytelling incarné, direct, spontané.

Instagram : l’univers visuel et émotionnel

Instagram reste le royaume de l’esthétique. On y travaille les visuels, les émotions, les ambiances. Le récit est souvent moins linéaire mais plus immersif.
C’est une plateforme idéale pour montrer les coulisses d’un projet, des moments de vie, des témoignages clients ou des mises en scène inspirantes.

LinkedIn : crédibilité, expertise, valeurs

Sur LinkedIn, le storytelling s’appuie sur la valeur perçue, la transmission d’expérience, le partage de vision.
Le format est plus posé, plus construit. On y raconte l’histoire d’un projet, d’une équipe, d’un dirigeant, ou encore le making-of d’un service.

Comment construire une histoire autour d’un produit ou service en  vidéo marketing  ?

Beaucoup d’entreprises pensent que leurs produits ne sont “pas sexy” ou pas assez visuels pour en faire une histoire.
C’est faux. Tout produit, tout service, s’inscrit dans une utilisation, un besoin, une émotion. Et c’est là qu’il faut aller chercher le récit.

Raconter une situation, pas une fiche technique

Plutôt que de dire “notre produit est efficace”, montrez-le dans un contexte.
C’est ce qu’a fait La Redoute dans une vidéo publicitaire mettant en scène une famille recomposée. L’aménagement d’une chambre devient prétexte à parler de liens familiaux, d’acceptation, de transformation.

La Redoute ne vend pas que des meubles : elle vend un cadre de vie, une ambiance, une émotion.

👉 Voir la vidéo La Redoute

L’essor de la micro-influence et de l’UGC

Les contenus générés par les utilisateurs (UGC) ont changé la donne. On ne montre plus un produit, on montre quelqu’un en train de l’utiliser.

Cela peut être un client, un salarié, un influenceur, un expert. Le format peut être un tuto, une vidéo explicative, un témoignage.

“Les influenceurs, c’est un peu le téléachat moderne. Mais les UGC, c’est la nouvelle preuve sociale.” Olivier Poulet

Comment  déployer  concrètement le récit vidéo de marque dans toute l’entreprise ?

Un récit fort mais trop centralisé ?

C’est un constat partagé : dans les grandes entreprises, la direction de la marque fait un excellent travail de construction de récit, avec des agences, des studios internes…
Mais ce récit reste souvent en haut, dans les mains d’une poignée de communicants. Or, dans un monde où chacun peut créer une vidéo avec son smartphone, les prises de parole viennent de partout.

Et parfois, cela provoque des tensions : une vidéo faite avec cœur par un collaborateur est publiée… puis retirée, car elle “ne respecte pas les codes”. Frustration garantie.

Outiller plutôt que contrôler

La solution n’est pas d’interdire, mais d’encadrer, de guider, d’équiper, ce que permet 2Emotion à travers son Brand Center dédié.

Comme à l’époque où les franchisés fabriquaient leurs propres flyers sur Paint, les entreprises doivent proposer aujourd’hui des outils adaptés.

C’est ce que permet une plateforme comme 2Emotion, en mettant à disposition des templates vidéos pré-chartés : intros, outros, typographies, musiques, storytelling intégré…
Les collaborateurs peuvent ainsi créer facilement des vidéos alignées avec le récit de marque, tout en conservant leur liberté de ton.

Le storytelling devient collectif

On passe d’un récit “centralisé” à un récit partagé, incarné par tous les membres de l’entreprise.
Et c’est là que la magie opère : la marque parle d’une seule voix, mais avec une infinité de visages.

 

Aujourd’hui, une marque ne peut plus se contenter de montrer ce qu’elle fait. Elle doit raconter pourquoi elle le fait, et comment cela touche les gens. La vidéo est le média idéal pour cela, à travers un storytelling qui fait passer ce message, tout en gardant la cohérence de marque.

Mettre en place une stratégie de récit vidéo, ce n’est pas un luxe. C’est un investissement durable dans la mémorisation, l’engagement, la préférence de marque.

Vous aussi, créez des vidéos remarquables !

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